08 juin 2023

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Facebook - UPA Abitibi-Témicamingue

Plus de 1 100 animaux de ferme ont été relocalisés en Abitibi-Ouest à cause des feux de forêt qui menacent de nombreuses fermes

Cette mobilisation s’est faite à la suite des avis d’évacuations lancés aux différentes municipalités du secteur, soient Normétal, Saint-Lambert, Dupuy et La Reine.

Les citoyens de ce secteur ont dû être évacués à cause de l’avancée des feux de forêt, laissant derrière les animaux de ferme.

Selon l’UPA régionale, plus de 1 100 animaux, incluant 735 bovins, ont déjà trouvé refuge ailleurs dans la région.

« On travaille d’arrache-pied, de 6 heures du matin à minuit, afin de relocaliser les animaux. On a une vingtaine de bénévoles, en plus des agriculteurs eux-mêmes, qui mettent la main à la pâte afin de réaliser l’opération. Ce n’est pas toujours évident d’embarquer des animaux de ferme pour le transport, mais on peut compter sur l’expertise des agriculteurs locaux pour réaliser le gros du travail », confirme le président de l’UPA régionale, Pascal Rheault.

Ce dernier confirme aussi que les besoins en nourriture des animaux sont ou seront comblés très prochainement.

« Nous avons des gens qui donnent du foin et de la nourriture. Le défi présentement est d’acheminer les denrées aux animaux, mais, de ce côté, les choses se placent également. » 

De l’aide économique pour les agriculteurs touchés 

L’UPA régionale est présentement en discussion avec Québec afin de dédommager les agriculteurs qui ont dû agir très rapidement afin de protéger et déménager leurs animaux.

« La sécheresse, ajoutée aux feux de forêt, ça va couter nécessairement cher aux agriculteurs. La Financière agricole est là pour les assurer, mais nous avons toutefois des discussions avec le ministre André Lamontagne (ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) afin d’obtenir une aide financière additionnelle. On a toutefois une bonne écoute et je crois qu’il sera possible de trouver une solution pour les agriculteurs touchés », termine Pascal Rheault.